ARCHIVES
(2000)
Les
quatre pattes et nous
Mise au parfum par une enquête téléphonique
sur le rôle des animaux dans une famille, jaimerais
vous raconter deux histoires.
Il y a quelques années, une amie me disait quelle aimait
bien les chiens, mais avec des limites: son mari, attendri par la
gentillesse de sa « blonde compagne » - elle,
elle est brune - lui proposait que le toutou dorme dans leur chambre
plutôt que derrière la porte.
- Tu dois choisir, cest elle ou moi, fut la réponse
immédiate...
Je riais, compatissante!
Quelques mois plus tard, lors dun orage particulièrement
violent, notre quadrupède vint se réfugier sous notre
lit. Plus moyen de le déloger. Comme il était vieux,
lhabitude de faire « chambre commune »
fut prise...
Je riais toujours! et réfléchissais sur la place grandissante
occupée par lanimal.
Avec le départ des enfants, la vie est plus calme à
la maison. Si des discussions intéressantes peuvent se tenir
sans que la parole ne soit toujours coupée, il y a des moments
de silence plus nombreux.
En cas de tension, un jeu sest spontanément établi:
lun ou lautre nous parlons au chien. Celui-ci, bon prince,
a appris à répondre par des soupirs plaintifs ou de
satisfaction qui nous font rire... Cela permet de dire des choses
qui seraient restées enfouies grâce à cet intermédiaire
inattendu. On peut aussi sortir au jardin, faire un tour, pour saérer
avec un bon prétexte.
Ah, les toutous cela a du bon... A vous dessayer le truc et
peut-être den découvrir de nouveaux. Et bonne
chance!
Monique
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