ARCHIVES (2000)

Les lecteurs ont la parole
Suite des aventures d’un mauvais dormeur

Je suis aujourd’hui en mesure d’y voir un peu plus clair et d’avancer, au moins momentanément, quelques éléments de solution (voir l’article « S.O.S. », No 11/99).
En résumé, ce petit troisième est un enfant très sensible et très sollicité par tout ce qui l’entoure. Impossible, par conséquent, de lui faire faire sa sieste dans la poussette, en promenade. Il l’a donc faite dans son lit, ce qui a tout changé: il a commencé à mieux dormir, à mieux se développer, à mieux manger.
Voilà qui paraît couler de source, mais pour cela il a fallu mettre en place toute une organisation autour de cette sieste. En effet, elle tombe exactement au moment où je dois chercher ses soeurs à l’école. Dans l’immeuble, pas de voisins de confiance à qui j’aurais pu laisser un interphone. J’ai donc dû faire appel à plusieurs mamans qui ont accepté, soit de me ramener mes filles, soit de les garder à midi. Après coup, on se dit qu’il suffisait d’y penser. Pourtant, dans mon esprit, c’est le troisième qui devait être souple et s’adapter à la famille dans laquelle il arrivait et pas toute la famille à ce petit dernier!
Ceci dit, le bébé a maintenant 22 mois et reste très sensible à tout changement de rythme, d’atmosphère ou de météo. Cela se reporte aussitôt sur le sommeil et l’appétit... Qu’en sera-t-il plus tard?
J’aimerais terminer en insistant sur la solitude des parents face à ce problème. Le manque chronique de sommeil est une chose très pénible. Quand nous avons osé nous plaindre, nous n’avons rencontré en général qu’incompréhension. A croire que tous les autres enfants passaient leurs nuits dès deux mois. Quant aux parents de grands enfants, avaient-ils tout oublié? D’autre part, les petites phrases de parents d’adolescents comme « Vous n’avez encore rien vu » ou « Tu verras, un jour il aura 20 ans et s’en ira » ne nous aidaient en rien. Nous savions bien, pour en avoir déjà deux, que les enfants grandissent et que la plupart du temps les choses s’améliorent, mais quand on est « dedans », ce genre de remarques passe mal!

Véronique
Bibliographie: une autre lectrice nous recommande le livre « Pleurs et colères des enfants et des bébés » écrit par Aletha Solter, aux éditions Jouvence, 1999, qui l’a beaucoup aidée dans une situation analogue.

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