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(2000)
Vacances
en familles
Les vacances à plusieurs familles peuvent être une
expérience merveilleuse, comme elles risquent de se transformer
en véritable cauchemar. Afin de mettre un maximum de chances
de son côté pour les réussir il vaut mieux prendre
quelques précautions et se poser un certain nombre de questions
avant de choisir de partir avec une autre famille.
Pour
bien s’entendre pendant plusieurs jours, voire même plusieurs
semaines, il ne suffit pas d’avoir passé quelques soirées
ensemble, aussi réussies soient-elles, car partager une tranche
de vie en commun demande des concessions ou des adaptations qui
ne sont pas toujours faciles. Pour notre part, nous avons vécu
des expériences réussies, mais avant de partir en
vacances avec des amis nous nous sommes posés les questions
suivantes:
Avons-nous la même utilisation de notre porte-monnaie?
Qui ne s’est jamais retrouvé dans la situation suivante
au restaurant ayant pris une pizza et pas de dessert, avec quelqu’un
qui s’est fait servir une entrée, suivie d’une
viande et d’un bon dessert, et qui au moment de l’addition
propose: « On partage! ».
Il vaut mieux faire le même genre d’achats, car il est
très difficile de refuser un jeu à ses enfants, si
les autres n’ont qu’à lever les yeux pour voir
leur désir satisfait.
Avons-nous le même horaire?
Des vacances avec une famille lève-tôt et une autre
qui ne pointe son nez qu’en fin de matinée risquent
fort de poser quelques problèmes d’organisation.
Avons-nous les mêmes intérêts?
Comment concilier une famille qui s’arrête devant chaque
monument historique et n’est satisfaite que lorsqu’elle
a tout visité avec une famille qui ne rêve que de « farniente »?
Avons-nous les mêmes principes d’éducation?
C’est probablement le point crucial. Si on n’a pas les
mêmes valeurs éducatives, chaque acte risque de se
transformer en discussion sans fin: « pourquoi est-ce
que lui a le droit, et pas moi? ».
Si les familles ont des points de vue différents, cela ne
signifie pas que toute cohabitation soit exclue, mais il faut veiller
à ce que chacun soit prêt à faire des concessions.
Cela peut aussi être l’occasion de satisfaire les envies
de chacun: les uns peuvent profiter d’une journée au
calme pendant que d’autres font du tourisme.
Le plus important est de discuter de ces différents points
avant de partir et de garder la liberté de se dire si l’on
trouve qu’il y a déséquilibre. Si cette discussion
est possible et facile, c’est déjà un gage de
réussite.
Alors bonnes vacances!
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