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(2000)
Un
sport joyeux: le ping-pong
Un week-end jai accompagné mon fils à un championnat
de ping-pong dans la région de Fribourg.
Ce sport développe ladresse et la concentration. Il
faut aussi vouloir et savoir gagner et, à forces égales,
ce qui se passe dans la tête du joueur va déterminer
lissue du match.
Ce qui ma frappée demblée cest lambiance
sympa qui régnait dans la salle omnisports. Trente tables
équipées pour le jeu et toutes étaient occupées.
Car non seulement les joueurs faisaient leurs matches mais dès
quune table était libre un groupe sen emparait
afin de sexercer. Jen ai conclu que le plaisir de jouer
primait sur la compétition. Dans lexercice de ce sport
il y a toutes les catégories dâge des plus jeunes
aux plus âgés (de 7 à 77 ans). Les jeunes misent
sur leur enthousiasme et leur fougue. Les « vieux »
savent que leur longue expérience leur permettra de résister
aux tensions du score. Il y a aussi des femmes et des filles dans
une proportion de un tiers. Pour tous la ténacité
et le contrôle des émotions sont des atouts permettant
de conclure une partie.
Jai donc passé dexcellents moments à regarder
ces joutes. Il y avait environ 300 personnes heureuses de pratiquer
leur hobby sans violence et dans un climat détendu. Lors
des derniers matches de petits groupes de supporters se sont formés
et celui qui arrivait au sommet de sa « pool »
était encouragé par ses copains de club. Les applaudissements
ponctuaient chaque bel échange quil vienne dun
camp ou de lautre. Les techniques de jeu étaient diverses,
chacun devant trouver son style. A ces journées il ny
avait pas de « vedettariat », comme au football
ou au tennis. Celui qui a gagné le championnat ne sera pas
forcément le champion de lan prochain.
Cet état desprit ma réconciliée
avec le sport tel que je lentends: se donner à fond,
partager avec les autres, être en compétition, savoir
gagner ou perdre, et en tirer à chaque fois une leçon
de vie.
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