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(2001)
Chronique
d’une journée ordinaire
A l’origine, l’idée était de détailler
par le menu l’ordinaire de l’une de mes journées...
Cependant à la relecture de la première esquisse de
mon texte, force est de constater que, malgré la véracité
des faits, l’ennui guette le lecteur!
Du réveil matinal (6 h10) au coucher dans le lit conjugal
(23h50), si la précision avec laquelle j’effectue les
multiples tâches inhérentes aux jeunes-et-moins-jeunes-femmes-plus-ou-moins-libérées
est redoutable, elle est malheureusement, également extrêmement
monotone et répétitive... Les mots reviennent, redondants:
rangements, lessive, aspirateur, vaisselle, repas, mais aussi achats,
garderie, confiture et couches-culottes! Sans oublier le boulot,
omniprésent, même à mi-temps!
Les réflexions où apparaissent mes deux hommes préférés,
à savoir mon mari et mon fils, se limitent à des observations
d’ordre culinaires ou sanitaires! Et pourtant nos relations
sont bien plus enrichissantes qu’une simple liste de tâches
ménagères! L’authenticité est dans ces
gestes quotidiens, parfois amoureux, souvent maternels, voire même
protecteurs...
Révélatrice également, la « pomponnette »
du matin (entre 6h30 et 6h45)! Quelles meilleures armes pour affronter
le quotidien qu’un peu de coquetterie féminine, rehaussée
d’un brin de luxe par la grâce d’un parfum Chanel?
Dans ces moments-là, quand le miroir me renvoie mon image
légèrement embuée, que je brosse avec soin
mes cheveux, le temps est comme suspendu... L’essentiel est
là, presque palpable. Une certaine sérénité
m’envahit et m’accompagne dans la journée à
venir.
A quand la semaine de 35 heures pour les mères de familles?
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