ARCHIVES (1992)

Pousse-pousse, pousse-pousse...

Lors de mes ballades ou bien de mes "descentes" en ville, je suis chaque fois interrogative devant ces petits enfants que l'on pousse dans des chariots toutes marques.
Dès l'âge le plus tendre, il faut que l'enfant "ouvre" son chemin, fende la foule, reçoive en plein visage l'allure de la voiture dans un petit chemin campagnard, respire les tuyaux d'échappement qui le dépassent, soit projeté en avant dans tous les espaces, même inconnus. Dans ces circonstances, l'enfant est assis face à son allée et non face à sa mère ou à la personne qui le "pousse".
Songeons à la sécurité, à la mise en confiance dont a essentiellement besoin le tout-petit. S'il est assis face à sa mère qui l'emmène, il sera plus protégé, plus à l'abri; il pourra converser avec elle, jouer avec elle durant le trajet, la suivre des yeux si elle s'écarte pour un instant, s'endormir en sachant que maman surveille ses soubresauts. Ainsi il ne sera plus exposé aux énormes choses qui se projettent sur lui: des gens pressés, des chiens, des voitures, un tram, ou encore le vent, la bise, etc.
Chers parents, pour la sécurité de votre enfant, choisissez un landau, un pousse-pousse où il peut vous faire face et communiquer sans interruption avec vous! Merci pour lui !

Monique Gautier

P.S. Il existe aussi des pousse-pousse réversibles très pratiques!
(La rédaction)

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