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(1993)
"J'aime
pas ça", bis
Cette
même technique (faire manger un tout petit peu de tout), je
l'ai aussi utilisée, avec la surprise que l'un ou l'autre
de nos enfants mangeaient le plus naturellement du monde chez autrui
ce qui provoquait son "j'aime pas ça" à
la maison (cf. article février 1993).
Avec les adolescents dont les goûts - et dégoûts
- étaient répertoriés, j'ai choisi un autre
procédé: les épinards, les champignons détestés,
je les servais quand ils étaient invités et si par
hasard je mettais sur la table un mets peu apprécié,
je prévoyais un petit supplément "à choix".
Ce mode de faire m'a été très précieux
pour deux raisons au minimum :
- respect de la personne et de son individualité, de ma part;
- reconnaissance d'être reconnu différent, de leur
part.
Ce sont peut-être des grands mots pour de petits maux, mais
à un âge où la communication peut être
difficile, j'ai trouvé qu'il n'y avait que des gagnants ...et
de plus je me suis prise au jeu: devenir une meilleure cuisinière
!
Monique
P.
S. - Je recevais l'autre jour un téléphone d'Outre-Atlantique
pour me faire énumérer les étapes du jambon
à l'orange que notre fils voulait servir à ses amis.
Inattendu, non ?
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