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(1995)
A propos de «couture et courtoisie»
J’ai
lu l’article de Silvia Ehrensperger avec intérêt.
Le problème qu’elle évoque, je crois que toutes
les mères le rencontrent à un moment donné
de la scolarité de leurs enfants. Sa démarche est
intéressante et la conclusion de l’article confirme
la justesse de son action.
Cependant je n’aurais pas eu cette attitude: la lettre; j’aurais
plutôt cherché à voir la maîtresse car
j’ai toujours été frappée combien les
enseignants peuvent être seuls face à leur travail
avec nos enfants. Pour que le tandem «maison-école»
marche, certains font des soirées avec les parents, d’autres
n’y ont pas recours car ils craignent la «classe des
parents». La démarche individuelle me semble à
cultiver pour établir le pont et faire la part des choses.
Ce qui m’a le plus touchée dans la réaction de
l’auteur, c’est qu’elle a cherché immédiatement
une solution afin que la situation - banale - ne se complique pas.
Monique
*
* * * *
Cet
article me fait penser à moi petite fille qui aurait bien
voulu que ma mère m’écoute au lieu de dire que
la maîtresse avait raison.
Et comme mère à mon tour, que fais-je? Je serais plutôt
encline à intervenir pour mes enfants. Seulement ce sont
ces derniers qui préfèrent que je ne fasse rien. Il
n’y a que pour mon aîné que je me suis déplacée
voir la maîtresse contre son gré. Je l’ai associé
aux rendez-vous, préférant qu’il entende ce que
nous disions à son sujet. Aujourd’hui, il reconnaît
que cela a été bénéfique car nous avions
alors trouvé une meilleure compréhension de son comportement.
Claudine
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