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(1995)
Le
jeu du contentement
Connaissez-vous
ce jeu au nom bizarre? Avez-vous lu quand vous étiez enfant
les histoires de Pollyanna? Si démodées bien sûr,
remplies dévénements attendrissants et de bons
sentiments, et pas du tout, je pense, le genre de lecture que pratiquent
vos enfants!
Cest tout récemment, à lâge dêtre
grand-mère, que jai découvert «le jeu
du contentement» le premier volume de la série de neuf
livres écrite par Eleonor H. Porter.
De quoi sagit-il? La petite Pollyanna, fille de missionnaire
connaît une terrible déception quand le «baril
du missionnaire», colis envoyé par quelques âmes
charitables de la paroisse métropolitaine, lui apporte une
paire de béquilles au lieu de la poupée quelle
avait demandée. Son père la console et lui explique
un nouveau jeu qui consiste à «trouver quelque chose
dont on puisse se réjouir dans nimporte quelle circonstance».
Pense à la chance que tu as de ne pas avoir besoin de ces
béquilles! La petite fille retient le conseil et joue au
jeu du contentement tout au long des péripéties de
sa vie. Elle le transmet autour delle et essaie daider
ainsi son entourage à affronter les difficultés avec
plus doptimisme.
Facile à dire, nest-ce pas? Cest bien hypocrite
dêtre content quand rien ne va plus! Et pourtant...
«Cela aurait pu être pire», «Compte tes
bienfaits!», «Tant quon a la santé!».
Toutes ces expressions que nous utilisons souvent n'ont-elles pas
la même signification? Ny a-t-il pas là une vraie
sagesse qui nous dit de chercher le bon côté des choses
afin de mieux faire face aux difficultés.
Certains penseront que tout cela est bien gentil et moralisant,
mais que la vie nest pas un roman. Moi, jy trouve une
vraie valeur de réaction positive quil est bon de réapprendre
de temps en temps. Commençons tout de suite par cet exemple:
«Quelle corvée de ramasser toutes ces feuilles à
lautomne, les arbres ne sont même pas dans mon jardin!»
«Je suis si contente de pouvoir les admirer tous les jours!»
Christiane Vandeventer
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