ARCHIVES (1996)

Pourquoi engager un répétiteur?

Lorsqu’un jeune ne comprend pas ce qu’un enseignant vient de lui expliquer, ce dernier lui donne en général une seconde explication... que l’élève risque, hélas, de ne pas mieux comprendre que la première. En effet le langage employé par l’enseignant varie peu, il en est de même pour son attitude et l’environnement scolaire, qui ne change pas. L’élève risque de déprimer, si malgré l’effort prodigué spécialement pour lui, il n’a toujours pas compris son sujet. Pour palier à ce problème, cela peut valoir la peine de tenter de changer de type d’enseignant et de choisir un «pair», c’est à dire un répétiteur, qui sera souvent un étudiant qui a appris les mêmes sujets il n’y a pas si longtemps.
Le répétiteur se souviendra des difficultés qu’il a rencontrées lui-même, il expliquera les problèmes de manière différente en employant un vocabulaire plus proche de l’élève. La leçon particulière permet un enseignement individualisé, adapté à l’élève, dans une atmosphère familiale et plus détendue. Dans la plupart des cas l’élève va reprendre confiance en ses moyens et surmonter ses difficultés.
Cette solution est également très formatrice pour le répétiteur, qui ne pourra enseigner que ce qu’il a réellement compris lui-même. Il assumera de vraies responsabilités.
Les lacunes scolaires sont souvent accompagnées d’un manque de motivation et de difficultés de concentration. A travers une façon d’aborder les leçons adaptée à l’élève, il lui sera possible d’améliorer sa méthode de travail et de reprendre goût à l’étude. Souvent aussi les relations entre le répétiteur et son élève deviennent amicales, une complicité s’installe, qui ne peut qu’améliorer les chances de réussite.
Il reste la question du prix pour de telles leçons.

A Genève, il existe l’ARA (Association des répétitoires Ajeta, rue Prévost-Martin 6, 1211 Genève 4, tél. 022/705.05.23) dont les tarifs varient entre 20 et 28 francs l’heure. En cas de besoin le Département de l’instruction publique peut accorder une aide financière.
A Lausanne, il existe le CVAJ (Centre vaudois d’aide à la Jeunesse, Pré-Fleuri 6, 1006 Lausanne, tél. 021/617.59.24).
Ailleurs en Suisse romande on peut s’adresser aux étudiants d’écoles supérieures ou à l’université.

D’après une documentation fournie par l’ARA, L.C.

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