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(1996)
Réaction
Combien
je partage le point de vue de Christiane Vandeventer au sujet de
ces «frictions de museau» à tout propos. Pas
seulement deux ou trois baisers, mais ici nous en sommes déjà
à quatre! (cf juin 1996)
Les personnes dun certain âge ne sont pas toujours appétissantes
et il y a dans toutes les familles une vieille tante ou un grand-père
qui pique, aussi ai-je pris la liberté de délivrer
mes proches de ces samalecs répétés. Dès
la rencontre, je dis: «Salut, salut» en tendant une
main amicale. Cest compris au quart de tour et parfois avec
soulagement. Cest faux de croire que tout le monde a forcément
envie dembrasser à tire-larigot.
Que lon se congratule ainsi aux anniversaires ou lors de grandes
occasions ou de gros chagrins, daccord. Le baiser gardera
ainsi signification et saveur.
Certes, certains petits enfants en redemandent, dautres se
raidissent dès quon les cajole. A nous dapprendre
à être assez fines pour ne blesser personne.
Puisque cest la mode des tee-shirts à devise, lançons
notre «ligne» chère Christiane et annonçons
la couleur: «jembrasse pas»!
Denyse Sergy
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