ARCHIVES (1997)

Conclusion

Nous pensons qu’il était important, avant la prochaine votation, de consacrer un numéro au thème de la drogue. Nous croyons qu’il est essentiel de continuer à soigner les toxicomanes, de leur apporter l’aide dont ils ont besoin, car nous savons que des méthodes existent pour les traiter et leur permettre de retrouver une existence décente. C’est eux qui décideront de leur avenir pour autant que les moyens mis en place leur soient accessibles.
La cure de méthadone est une étape indispensable au moment de la désintoxication. La supprimer empêche le toxicomane de donner son accord à une cure.
Voici la position de la Fondation Pro Juventute à propos de la révision de la loi sur les stupéfiants:

Oui à la prévention et à la dépénalisation,
Non à l’initiative pour une «Jeunesse sans drogue».

Depuis plusieurs années, la Fondation suisse Pro Juventute a
adopté une position pragmatique en matière de politique des
drogues. Fidèle à sa ligne, elle approuve les propositions de
la commission d’experts relatives à la révision de la loi sur
les stupéfiants tout en rejetant clairement l’initiative fédérale intitulée pour une «Jeunesse sans drogue».
Cette initiative, malgré son titre séduisant, axe sa politique essentiellement sur la répression au détriment de la prévention et des soins.

C.M.R

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© Entretiens sur
l'Education, 2000