|
ARCHIVES
(1997)
Et
l’école?
Pendant
longtemps, la prévention contre la drogue dans les écoles
consistait à faire peur, à montrer les produits et
parler de la déchéance à laquelle menait leur
consommation.
Depuis quelques années, la politique en matière d’enseignement
a changé: en mettant l’accent sur le positif plutôt
que sur le négatif, sur la santé plutôt que
sur les maladies, l’on a réalisé que c’était
important de mettre en valeur ce qu’il y a de meilleur chez
un jeune, à savoir d’aspirer au bien-être et à
la pleine possession de ses moyens pour affronter la vie et ses
difficultés.
Aujourd’hui ce mécanisme est plus mobilisateur. En effet,
par l’interdit que l’on martelait, le goût du risque,
l’envie d’essayer «pour voir», de tester ses
forces (que l’adolescent surestime souvent) et de défier
la société était encore renforcé.
Avec la nouvelle approche, les enjeux sont déplacés,
le trop plein de vie canalisé vers le sport par exemple et
le mal-être pris en considération par une écoute,
un dialogue.
On ne fait bien sûr pas l’économie de l’information,
mais c’est toute son orientation qui se trouve positivée.
De ce fait, le discours sur la toxicomanie n’est pas relégué
aux spécialistes, mais intégré dans les compétences
respectives de chacun. Il est bien vrai que la toxicomanie est un
problème qui interpelle notre société.
Monique
Retour
au sommaire 97
|
