ARCHIVES (1997)

En résumé:
quelques réflexions utiles sur la drogue

Lors d’une réunion d’information sur la drogue au sein de notre commune, j’ai relevé les points suivants, qui m’ont semblé essentiels et que je résume ci-dessous bien que certains sujets aient déjà été abordés dans d’autres articles:
- Lorsqu’on appréhende une consommation de drogue, il ne faut pas oublier les points suivants:

- environ 80 % des jeunes ont essayé, mais ne se droguent pas

- les drogues illégales font peur, mais un abus d’alcool peut s’avérer tout aussi dangereux

- il ne faut pas s’affoler, mais plutôt prendre rapidement conseil auprès d’un spécialiste.

- Ce qui est primordial, c’est de garder le dialogue, de savoir faire confiance et de ne pas paniquer à la première alerte. La drogue fait partie de l’environnement des 13-18 ans et il est important de pouvoir en parler, de ne pas en faire un sujet tabou.

- Mais quels sont les signes avant-coureurs? Un mal-être général et un manque de confiance, la fumée liée avec l’insertion dans un groupe dans lequel il y a consommation de drogue devraient mettre les parents en éveil. Mais attention, il y a beaucoup de jeunes qui fument sans jamais se droguer et d’autres, dont le mal-être est le signe d’une dépression...

- Le problème devient plus aigu si le jeune manque d’argent ou l’emprunte de manière plus ou moins autorisée autour de lui, s’il se trouve dans un autre monde et que le contact devient difficile. Il faut toutefois prendre garde à ne pas devenir méfiant et à ne pas soupçonner à tort.

- La prévention est évidemment très importante, mais que faudrait-il dire à nos enfants? Il faut leur montrer quelles sont les vraies valeurs de la vie à cultiver et à respecter, leur apprendre à dire non, préserver les liens sociaux, savoir ce qui est juste et éviter les abus.

- Il est bon aussi de savoir que, pour que quelqu’un se drogue, il faut la conjonction des trois points suivants: sa personnalité, son environnement et le contact avec le produit. C’est-à-dire que quelqu’un d’émotionnellement fort et bien dans sa peau ne se droguera pas, même s’il est entouré de drogués; que si l’environnement est sain, il n’y a pas de risque et naturellement que tant qu’on ne trouve pas de drogue il est impossible d’en consommer.

- En ce qui concerne le sevrage, les informations suivantes nous ont été données: en général ce n’est pas le premier sevrage qui réussit; il faut 3 à 10 cures de désintoxication pour s’en sortir. Malheureusement, il n’existe pas de cure-miracle, mais chaque type de traitement a du bon et peut être couronné de succès. Les chercheurs n’ont pas encore trouvé ce qui motivait le toxicomane et lui donnait la force nécessaire pour arrêter de se droguer.

- Le risque augmente avec le manque de confiance en soi et l’absence de motivation. Il ne faut pas paniquer, le danger existe mais il faut garder la communication et l’espoir et parler à ceux qui peuvent aider. Il faut prendre soin de soi, avoir un dialogue de confiance et réaliser ses passions.

Laurence

Retour au sommaire 97

 

 

  Informations :
info@entretiens.ch
  Réalisation du site:
NetOpera/PhotOpera
 

© Entretiens sur
l'Education, 2000

Accueil Articles Archives Abonnements Adresses Le journal Archives