ARCHIVES (1997)

Petit truc pour alléger le poids des cadeaux

Attention, nous sommes en novembre! Le compte à rebours a commencé: il est bientôt temps de penser aux cadeaux de Noël!

Corvée? Plaisir? Entre les deux mon coeur balance. Alors, en passant et avant que vous ne vous mettiez à vos listes, j’aurais un petit truc à vous donner. Au premier abord, il semble destiné aux familles nombreuses, mais toutes les variantes sont encore à imaginer.

Chez nous, pas d’autre choix possible que de trouver un truc pour ne pas rendre les Noël familiaux indigestes. Nous sommes en effet 24: 2 grands parents, 6 frères et soeurs dont quatre mariés et 12 petits-enfants. Si chaque adulte offre à chacun, ça peut faire dans les 200 cadeaux sous le sapin!!! Le moment de l’ouverture des 200 cadeaux serait, pour moi, tout simplement écoeurant.

Alors... ce truc? Il s’agit de tirer au sort qui offre un cadeau à qui. Je m’explique: chacun n’offre qu’un cadeau et n’en reçoit qu’un seul en contrepartie. Ce système peut être utilisé, par exemple, entre frères et soeurs.
Nous le pratiquons actuellement pour nos neveux et nièces (nous ne nous faisons plus de cadeaux entre adultes). Chaque tante ou oncle offre à un seul de ses neveux ou nièces un cadeau, souvent accompagné d’une autre plus petite attention afin que les enfants aient deux paquets à ouvrir. Cela en fait trois avec celui offert par les grands-parents, nous ne les frustrons donc pas trop. Nous leur avons d’ailleurs expliqué notre manière de faire, car c’est aussi un moyen de les rendre attentifs à certaines valeurs.
Vous aurez vite perçu qu’il y a un petit problème arithmétique à résoudre: le nombre d’adultes ne correspond pas forcément au nombre d’enfants. Nous avons trouvé une solution, car, contraints à nous adapter à chaque nouvelle naissance, nous devons continuellement affiner notre méthode: les parents des familles les plus nombreuses offrent à davantage d’enfants, pour compenser.
Le tirage au sort est, nous l’avouons, quelque peu guidé. Ainsi les tantes et oncles n’offrent pas d’une année à l’autre au même neveu ou nièce, histoire de connaître petit à petit les goûts et les passions de chacun. Une belle-soeur bien organisée gère depuis quelques années cette répartition et nous transmet en novembre le nom de l’enfant qui nous est attribué.

Si vous adoptez cette méthode, vous serez étonné de constater, le jour de Noël, que le temps le plus important de la fête n’est pas consacré aux cadeaux, mais bien aux moments d’échanges (chants, poésies, discussions, jeux...) ou alors au repas.

Et avant Noël, quel calme! Vous aurez tout le temps de choisir de beaux présents puisque vous en aurez si peu à offrir... quoique... il reste encore la belle-famille, les maîtresses d’école, de musique, les grands-parents, les amis, les... Joyeux Noël!

Julie

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