ARCHIVES (1998)

Réaction

Un petit clin d’oeil à Claudine, suite à son article « un coup de fil, c'est si facile », qui trouvait les conversations de son fils trop abruptes (cf No 5/1998).
Direct et économique ou interminable et futile? Ma fille adore la chanson d’Henri Dès:
Le Téléphone qui sonne, qui sonne.
Quand il sonne plus, c’est un bandit,
Quand il sonne trop aussi.
Et pour cause: elle adore le téléphone! A 7 ans, je la vois déjà déambuler dans l’appartement avec notre « portable ». Elle saute dessus à peine sonne-t-il et je dois me battre pour espérer le décrocher avant elle. Je dois également la prier de bien vouloir raccrocher pour venir manger. J’ose à peine vous parler de son état d’ébullition lorsque j’ai reçu mon « Natel ».
Voici d’ailleurs un exemple d’une conversation téléphonique que tient ma fille dès sa rentrée de l’école:
- Salut, c’est moi. Qu’est-ce que tu fais?
- ...
- Ben, je téléphone!
- ...
- Ah bon, où ça?
- ...
- Là, je suis vers ma maman!
Ne trouvez-vous pas ce dialogue passionnant? Et elle n’a que 7 ans, alors imaginez à 13 ou 14 ans!!!

Florence

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